
Enfants de Kinjiki est un projet de recherche et de création multidisciplinaire imaginé à l’issue de deux ans de travail autour de Kinjiki, performance de Hijikata Tatsumi (1959) considérée par l’historiographie comme la première pièce de butô.
Ce travail s’incarne en trois volets qui éclairent chacun un aspect de nos recherches:
– une pièce chorégraphique, Enfants de Kinjiki (danse et musique live) qui rend compte des résonances de Kinjiki dans nos histoires intimes, personnelles ou familiales
– Devenir Enfants de Kinjiki, un livre auto-édité, résultat écrit et illustré de recherches sur Kinjiki, les débuts d’Hijikata et du butô
– un workshop « Devenir Enfants de Kinjiki: archives et matières », pour partager par la pratique ce que nous avons exploré dans ce processus de recherche et création.
Ce projet dans son ensemble réunit des artistes, musiciens, plasticiennes, danseureuses et des chercheurs. Pour son volet création, le travail a obtenu le soutien de RAMDAM UN CENTRE D’ART .
Ci dessous la présentation de la pièce chorégraphique.

CRÉATION
Enfants de Kinjiki
pudeur punk & douceur crue
DANSE | MUSIQUE LIVE
à partir de 15 ans
Affronter, tomber
Défaire, défaire, défaire
Ramollir
Abandonner
Désirer, désirer, désirer
Vivre.
Comment rester vivant-e-s avec ou malgré les violences qui nous traversent, nous entourent ou nous ont construit ? C’est l’exploration que se propose chacun des Enfants de Kinjiki, dessinant peu à peu une galerie de portraits qui navigue entre pudeur et cruauté.
Pour soutenir leurs explorations, ielles s’appuient sur les matières de Kinjiki, la pièce de Tatsumi Hijikata (1959) considérée comme point de départ du butô. Kinjiki signifie « amours interdites » en japonais – autrement dit homosexuelles, un titre piqué à un roman de Yukio Mishima. Enfants de Kinjiki se veut une fratrie-sororie engendrée par ces amours.
Depuis cet enchevêtrement complexe et incertain de tensions, d’obscurités et de sexe, s’ouvre une traversée polyphonique alliant danse, musique et texte. Entre violence et tendresse, une ode à la vie qui s’essaye encore, dans un univers de frottements et de fluides, de délicates affirmations.
Télécharger le dossier de présentation.
Capsule video avril 2025
Capsule video janvier 2025
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Un travail collectif emmené par Mickaël Crampon et Pascale Guirimand, avec
Michel Briand, Mickaël Crampon, Pascale Guirimand, Rémi François – danse, texte, musique
Emma Dupré – vidéo, texte, scénographie
Joyce Lainé, Elie Astruc Guitard – lumières
Mélanie Battocchi – illustrations, mise en page
Bertille Guiot – regard, explorations
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Pour ce travail on est soutenu par : le Conseil départemental de la Drôme, RAMDAM, UN CENTRE D’ART, l’ACCR/5ème saison
et accueilli en résidence par : le SPT Lavauzelle, l’ACCR/5ème saison, Batotopie, La Fabrique Dervallières, Le Sept Cent Quatre Vingt Trois – Cie 29.27, Le Plato, RAMDAM, UN CENTRE D’ART.








